Anciennement la Coupe Rogers

Je me souviens : Vasek Pospisil fait vibrer le Court Banque Nationale

6 juin, 2019

Après la finale épique entre Agassi et Sampras en 1995, c’est un moment marquant plus récent qui refait surface. Vous souvenez-vous du match de huitièmes de finale qui opposait le Canadien Vasek Pospisil au Tchèque Tomas Berdych en 2013 ?

Quand les « Olé, olé, olé » qui résonnent habituellement durant les matchs de hockey de nos Glorieux se font entendre sur les terrains de tennis, c’est signe qu’il se passe quelque chose de spécial. Du haut de son 71e rang mondial et fort de ses victoires contre John Isner (20e) et Radek Stepanek (51e), c’est Vasek Pospisil qui a fait vibrer la foule québécoise sur le Court Banque Nationale. Les gradins étaient tellement pleins que de nombreux spectateurs ont dû suivre l’action du haut du niveau 300 du Court central.

Après avoir arraché la première manche 7-5, le Canadien a semblé avoir une petite baisse de régime au deuxième acte alors que son service, principal atout jusqu’à présent, lui a fait défaut. Même s’il a avoué avoir ressenti un peu de douleur dans les jambes et s’être fait rattraper par la fatigue, il n’avait assurément pas l’intention de s’arrêter !

Jouant le tout pour le tout pour décrocher la victoire, Pospisil est parvenu à prolonger la troisième manche jusqu’au jeu décisif lors duquel il a profité de l’appui d’une foule bruyante et survoltée pour décrocher le gain au bout d’une bataille de deux heures et 37 minutes.

Après avoir fait la vague un peu plus tôt dans le match, les spectateurs ont bondi de leur siège afin d’offrir une ovation plus que méritée à leur favori, devenu la nouvelle coqueluche du tournoi.

« C’était assez incroyable. Je n’avais jamais évolué dans une telle ambiance », a lancé Pospisil après le duel.

Même son adversaire avait noté l’ambiance spéciale qui régnait autour du terrain : « Nous ne sommes pas habitués. Dans les autres tournois, même contre les joueurs de la place, ce n’est pas aussi bruyant. Mais c’est bien, nous avons besoin de ça, c’est pour ça que nous jouons au tennis. C’est un avantage pour lui. »

Chose certaine, les amateurs de tennis montréalais n’oublieront pas ce moment de sitôt… et parions que Vasek s’en souviendra longtemps, lui aussi !

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