par Max Gao
Sous les lumières du Sobeys Stadium, le qualifié américain Tommy Paul a réussi à combler un déficit d’une manche et a résisté aux formidables attaques du Canadien Vasek Pospisil pour accéder au deuxième tour grâce à un gain de 6-7(5), 6-2 et 6-3. Fort de ses trois victoires consécutives à Toronto, Paul s’apprête à affronter l’Espagnol Roberto Bautista Agut (10e) pour une place en huitième de finale.
À sa dixième participation au tableau principal de l’Omnium Banque Nationale, Pospisil a concédé son service tôt dans la manche initiale, mais est parvenu à remettre les pendules à l’heure pour forcer la tenue d’un jeu décisif qu’il a remporté. Mais alors que Pospisil commençait à éprouver des difficultés dans des conditions humides, Paul a redoublé d’efforts pour mettre le Canadien sur la défensive dans la plupart des échanges en fond de terrain avant de se diriger vers le troisième acte. Sentant la fatigue de son rival, Paul a patienté jusqu’au huitième jeu pour prendre les devants 5-3. Il a ensuite eu besoin de quatre balles de match pour sceller l’issue de la rencontre.
« J’ai essayé de rester calme, de ne pas faire de vague », a répondu Paul lorsqu’Arash Madani, de Sportsnet, lui a demandé comment il était parvenu à garder son sang-froid tout au long du match. « Je pense qu’il souffrait de crampes. Il a fourni de bons efforts pour poursuivre le match… J’ai simplement eu plusieurs occasions. »
Reilly Opelka se joindra à son compatriote au deuxième tour. L’Américain a produit 22 aces et a remporté 88 pour cent de ses premières balles de service pour arracher une victoire de 4-6, 7-6(4) et 6-4 à Nick Kyrgios. Le puissant Américain, qui en est à sa première présence au tableau principal du tournoi de Toronto, croisera maintenant le fer avec Grigor Dimitrov (14e).
Kyrgios, qui tentait de franchir le premier tour pour la première fois depuis 2017, espérait lancer sa tournée nord-américaine en réalisant un bon parcours à Toronto. Le coloré Australien n’a fait face à aucune balle de bris à la manche initiale, puis a ravi le service de son adversaire au milieu du deuxième acte et semblait sur la bonne voie pour empocher la victoire.
Mais Opelka est devenu progressivement plus solide au service, servant régulièrement à plus de 200 km/h. L’Américain a profité d’une courte baisse de régime de son homologue australien au jeu décisif pour niveler la marque. Opelka a ensuite réussi à conclure le match un peu avant minuit sur la force de ses services et d’impressionnantes qualités défensives.