Anciennement la Coupe Rogers

Brisebois : MERCI, MONSIEUR GENOIS POUR TOUTES CES ANNÉES

29 juin, 2022

Ce sont plus que des chapitres, mais un tome entier qui se referme au tennis québécois.

Lors de l’Assemblée annuelle de Tennis Québec au stade IGA, Réjean Genois aannoncé qu’il quittait sa longue présidence de 33 ans.

On appelle ça une vocation !

Et dire que Jean-François Manibal, directeur général de l’organisation et nouveau retraité après 40 ans et plus de loyaux services, était allé voir Réjean pour qu’il accepte cette fonction.

On connait la suite…

Après avoir été 76e joueur mondial, boursier de la NCAA en Floride, numéro un canadien et chef de file du Canada à la Coupe Davis, un palmarès établi sans moyens, sauf son éternelle volonté et celle de sa femme Marie, il a décidé de redonner au tennis qui l’avait pourtant maigrement aidé.

Il faut ajouter RDS et TVA à ses accomplissements qui l’ont mené aux panthéons québécois et canadiens. 

Quelles sont les réalisations de Tennis Québec dont Réjean Genois est le plus fier ? 

  • « Tennis Québec trône (depuis plusieurs années) au sommet des fédérations les plus performantes au Québec grâce à une petite équipe passionnée qui accomplit un travail colossal pour le développement de notre sport. »
  • « Nos nombreux programmes scolaires et nos tournées grand public Sports Experts et Nutrilait qui donnent aux jeunes le goût de jouer au tennis. »
  • « La fierté de voir Félix et Leylah (qui étaient dans nos équipes de 10 ans et 12 ans) briller sur les circuits ATP et WTA. » 

L’avenir de Tennis Québec reste entre de très bonnes mains avec Andréanne Martin à la direction générale et l’entrée en scène de Christiane Bergevin à la présidence. 

« Il y aura un engouement et une popularité extraordinaires pour notre sport dans la prochaine décennie et Tennis Québec sera au rendez-vous, prêt à répondre à cette croissance », assure le nouveau retraité.

Merci Monsieur Genois ! 

Les retrouvailles Félix-Rafa

Photo : Martin Sidorjak

Si tout se déroule comme prévu, un des quarts de finale potentiels de Wimbledon offrira un affrontement entre Félix Auger-Aliassime et Rafael Nadal. 

Cette confrontation pourrait avoir lieu un mois après le mégamatch de cinq manches à Roland-Garros que Nadal a finalement remporté après 4 h 21 d’une lutte qui aurait pu basculer d’un côté comme de l’autre.

Mais Wimbledon est différent. Le tennis se transporte de la terre battue, endroit de prédilection de Rafa, au gazon. Félix, 6e tête de série, y a atteint les quarts l’an dernier.

Gare au piège du premier tour contre l’Américain Maxime Cressy, qui joue présentement du meilleur tennis que son 60e rang.

Photo : Martin Sidorjak

Malgré l’absence de Leylah Fernandez blessée, cinq Canadiens sont sur les rangs.

Outre Félix, il faut ajouter Denis Shapovalov, demi-finaliste devant le champion Novak Djokovic l’an dernier, Bianca Andreescu, maintenant 64emondiale qui vient de sortir la première favorite Karolina Pliskova au 2etour de Hambourg, Rebecca Marino, de retour au tableau de Wimbledon pour la première fois depuis 2011 et Gabriela Dabrowski en double.

Finaliste en 2014, Eugenie Bouchard a reçu une invitation qu’elle a déclinée.

Son classement protégé en raison de blessures lui permet deux participations en tournois du Grand Chelem. Puisque Wimbledon n’offre pas de points cette année, elle a opté pour New York à la fin de l’été et l’Australie en janvier 2023. 

COACHING PERMIS AU STADE IGA

Il y aura du nouveau à l’Omnium Banque Nationale présenté par Rogers. L’ATP va autoriser le coaching depuis les estrades dans ses tournois réguliers.  

Cette permission est accordée dès le 11 juillet, bien à temps pour les matchs du 5 au 14 août au stade IGA.

Il y a eu une tentative à cet effet en 1999, mais elle a été abandonnée l’année suivante.

Cette fois, l’ATP imite la WTA des années plus tard, en permettant quelques échanges verbaux comme : surveille le coup droit, monte au filet, etc. 

Vous direz que cela se fait de toute façon, Tsitsipas père et fils ne s’en cachant même pas ou si peu.

Pam Shriver est catégorique : « Il était temps », dit-elle. 

Jim Courier se réjouit moins : « Même si je me considère comme progressif, je ne crois pas que ce changement est essentiel. Combien de gens voient la différence entre la WTA et les grands chelems sans coaching ? », donne-t-il comme argument.

Peter Bodo, de tennis.com, soulève un point intéressant qui concerne les finances.

« Les bons joueurs peuvent se payer des entraîneurs et d’autres pas, ce qui pourrait créer un déséquilibre », mentionne-t-il.

On pourra voir et se faire une idée dans un mois… ou presque.

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