Anciennement la Coupe Rogers

Brisebois : Tir groupé prometteur à l’approche de la Coupe Davis

20 octobre, 2022

Comment va l’équipe canadienne de la Coupe Davis à un peu plus d’un mois des Finales de sa 110e présentation ? La réponse est très bien, merci !

Avec Félix Auger-Aliassime comme chef de file, c’est d’un véritable tir groupé que Tennis Canada a réussi. Félix a ravi le deuxième titre de sa carrière à Florence, dimanche, pour revenir au 7e rang de la Course vers Turin, le championnat de fin de saison de l’ATP réunissant les huit meilleurs joueurs. On doit ajouter la finale de Gabriel Diallo et le quart de finale d’Alexis Galarneau au Challenger de Fairfield, en Californie, ainsi que la demi-finale de Vasek Pospisil, au Challenger d’Ismaning, en Allemagne.

La semaine précédente, aussi sur le Circuit Challenger, Pospisil (121e) avait atteint la finale en France et Galarneau (218e), les quarts à Tiburon, en Californie.

« Comme nous ne sommes pas une tonne de joueurs comparativement à beaucoup d’autres pays, c’est un peu ça notre marque de commerce au Canada de constamment tout donner partout », de déclarer Martin Laurendeau.

Solide au jeu et… dans la tête

Toujours pertinent grâce à ses connaissances d’ex-joueur (4e tour aux Internationaux des États-Unis) et d’entraîneur (14 ans capitaine de la Coupe Davis), Martin Laurendeau est le mentor du tennisman étudiant montréalais Gabriel Diallo, agréable titulaire du Challenger Banque Nationale de Granby l’été dernier, à 19 ans.

Avant Fairfield, mentionnons que Martin s’est rendu deux semaines à l’Université du Kentucky pour du travail privé en compagnie du serveur géant de 6 pi 7 po.

En finale, Gabriel (325e) s’est incliné 6-3 et 6-2 devant l’Américain Michael Mmoh (110e).

Photo : Martin Sidorjak/Tennis Canada

« Gabriel pouvait moins cogner, les balles ne voyageant pas autant avec le temps plus froid. Disons-le, Michael a aussi disputé un match parfait », de reconnaître Martin, néanmoins très fier de la semaine.

« Gabriel a enlevé tous ses autres matchs en deux manches, sauf contre Ben Shelton, un grand gaucher américain (6 pi 4 po), très fortement coté par son association, se situant 159e à 20 ans. Il tirait de l’arrière par une manche (5-7) avec un bris au deuxième (2-4) et il a montré une solide force de caractère en se mettant en mode turbo pour renverser la vapeur 6-7 (5 au bris) et 6-3 », de préciser Martin.

Ambitions élevées, mais réalistes

Dans la défaite, Gabriel Diallo, un talent qui a transité par l’Académie Sam Aliassime, a beaucoup gagné en points internationaux pour bondir au 250e rang du nouveau classement ATP, un sommet personnel après avoir été 991e au début de l’année.

« Gabriel progresse vraiment bien. Sa fiche est maintenant de 11 victoires et 2 défaites depuis Granby. L’objectif est d’atteindre le top 200 pour lui donner une chance d’entreprendre 2023 en accédant aux qualifications du premier Grand Chelem de l’année à Melbourne. Nous avons la marge de manœuvre nécessaire, Gabriel devant disputer encore cinq tournois », raconte Laurendeau.

Cette semaine, Gabriel doit retourner à l’université, mais il sera à Las Vegas la semaine suivante avec, bonne nouvelle, l’altitude (610 mètres) qui va favoriser les bras canons de son style. Calgary (en salle) suivra.

Les amateurs de Drummondville seront heureux d’apprendre que leur Challenger en novembre apparaît à son calendrier malgré le court délai avant l’Espagne et la Coupe Davis. Alexis Galarneau aussi.

Retour sur la Coupe Davis

Quant à l’impact de la réussite en Coupe Davis, le résultat est indéniable.

« En préparation pour ces grandes rencontres internationales, il est toujours capital de disputer le plus de matchs possible. Et c’est connu, il n’existe rien de mieux au tennis que de gagner pour installer la confiance », affirme Martin Laurendeau avec expérience.

La Coupe Davis se tiendra à Malaga du 23 au 27 novembre, le Canada faisant partie des 16 pays finalistes.

Photo : Martin Sidorjak/Tennis Canada
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