Anciennement la Coupe Rogers

Damien Cox : Changements à Wimbledon

9 mai, 2019

Ce qu’il y a de merveilleux avec Wimbledon, c’est la combinaison d’une riche tradition et d’un tournoi qui continue résolument à aller de l’avant.

À cette fin, le chef de la direction du tournoi, Richard Lewis, a annoncé le mois dernier quelques changements, y compris la probabilité de l’utilisation d’un chronomètre pour le service pour l’édition de 2020.

« Ce n’est pas un nouveau règlement, c’est juste un dispositif visible sur le terrain pour gérer le règlement », mentionnait-il.

Lewis a également annoncé une majoration de 12 pour cent des bourses. Le champion et la championne recevront 3,05 M$ chacun, soit une augmentation de 4,4 %. La bourse totale s’élève maintenant à 49,5 M$.

Enfin, le nouveau toit rétractable du Court 1 sera inauguré en juillet, dotant ainsi le prestigieux tournoi de deux terrains couverts. L’époque des quinzaines pluvieuses à Londres qui menaçaient de saborder la compétition est, heureusement, révolue. Nous regretterons la frénésie pour programmer tous les matchs, mais non l’inquiétude de ne pouvoir terminer le tournoi à temps. Il y a trois ans, les organisateurs avaient dû se résoudre à présenter des matchs le dimanche du mi-tournoi à cause du mauvais temps.

Parfois, assez, c’est assez. Ou êtes-vous peut-être arrivé au bout du chemin.

Quoi qu’il en soit, une défaite aux mains de Taylor Fritz lundi, à Madrid, a mis fin à une association productive entre Grigor Dimitrov et son entraîneur Dani Vallverdu.

« Après mon match (contre Fritz), je me suis assis avec mon entraîneur », a écrit Dimitrov dans les médias sociaux. « Après trois bonnes années, nous partirons chacun de notre côté. »

C’est en 2017 que Dimitrov a connu sa meilleure année avec Vallverdu, récoltant quatre titres et signant une fiche de 49 gains et 19 revers. Le Bulgare a grimpé jusqu’au 3e rang mondial au début de 2018, mais a depuis dégringolé et occupe maintenant le 46e échelon avec une fiche de 9 victoires et 6 défaites cette saison.

Pour l’instant, du moins, l’affaire Justin Gimelstob est terminée.

Mais personne ne serait surpris que Gimelstob fasse à nouveau la une des nouvelles du tennis dans un proche avenir.

Pour l’instant, il regardera à distance après avoir décidé de ne pas briguer son siège au conseil des joueurs de l’ATP au milieu d’une vague de désapprobation après qu’il n’ait pas contesté des accusations d’agression, le mois dernier.

Après plusieurs jours d’agitation et d’annonces que certains anciens joueurs éminents se préparaient à se présenter contre lui, Gimelstob a laissé savoir qu’il renonçait à défendre son siège et, peu après, a aussi démissionné de son rôle de commentateur pour Tennis Channel.

« À mon avis, Justin a fait ce qu’il devait faire et c’est bien qu’il n’ait pas mis les joueurs dans cette position où… les membres du conseil n’avaient pas à votre contre ou en sa faveur », a commenté Rafael Nadal. « À mon avis, dans cette situation, ce qui s’est passé est bien. »

À la suite du départ de Gimelstob, Nadal appelle à une plus grande diversité au sein du conseil.

« C’est l’occasion de créer une certaine diversité et d’élire quelqu’un qui représente certains des joueurs qui ne l’étaient pas », poursuivait-il. « Nous avons besoin de quelqu’un qui parle espagnol… la communication avec les joueurs latino-américains et espagnols serait plus facile. »

Novak Djokovic, un allié de Gimelstob, a créé un peu de confusion avec des commentaires apparemment contradictoires. Djokovic a déclaré que la décision de Gimelstob de ne pas se présenter aux élections était une « sage décision », mais il a également dit que Gimelsob « avait probablement été le plus grand atout que les joueurs ont eu au cours des dix dernières années. »

Le scénario le plus probable serait que Gimelstob se retire pour un an, puis réintègre rapidement la mêlée. Toute cette controverse appelle des changements majeurs dans la structure de l’ATP, mais avec la sortie de Gimelstob pour l’instant, les choses vont se poursuivre comme d’habitude dans l’avenir prévisible.

Un petit pas pour la Grèce, un pas de géant pour le tennis.

Au début du mois de mai, la diversité du tennis moderne a fait un nouveau pas en avant lorsque, pour la première fois de l’histoire du sport, des représentants de la Grèce ont remporté simultanément des épreuves de l’ATP et de la WTA.

À Estoril, au Portugal, Stefanos Tsitsipas a eu raison de Pablo Cuevas, récoltant ainsi sa deuxième couronne de la saison et sa première sur l’argile.

Pendant ce temps, à Rabat, au Maroc, Maria Sakkari prenait la mesure de Jo Konta sur la terre battue après avoir tiré de l’arrière par une manche lors du match ultime du Grand Prix de SAR La Princesse Lalla Meryem. La joueuse de 23 ans triomphait pour la première fois sur le circuit de la WTA.

Nous attendons toujours de savoir quand Andy Murray testera sa hanche après son intervention chirurgicale. La première étape est de voir s’il pourra poursuivre sa carrière après que la plupart des gens aient cru qu’il avait fait ses adieux aux Internationaux d’Australie, en janvier.

Murray a reçu un laissez-passer pour le tournoi de Queen’s Club commençant le 17 juin. Murray n’a pas encore accepté l’invitation et poursuit sa rééducation après avoir été opéré à la hanche en janvier.

Les Canadiens Milos Raonic, Denis Shapovalov et Félix Auger-Alliasime sont tous inscrits à ce tournoi préparatoire en vue de Wimbledon.

Murray, quant à lui, s’est vu accorder plus de temps pour décider s’il accepte un laissez-passer pour Wimbledon.

Cela faisait longtemps que Feliciano Lopez occupait une place au sein du Top 100 des classements de l’ATP.

En fait, 877 semaines !

Lopez, 37 ans, a été expulsé du Top 100 la dernière semaine d’avril après avoir accumulé la troisième plus longue séquence de semaines consécutives dans ce groupe de l’ère ouverte. Seuls Roger Federer et Jimmy Connors peuvent se vanter d’avoir une meilleure fiche. Lopez a fait son entrée dans le Top 100 pour la première fois après l’édition 2002 de Wimbledon et t est resté pendant plus de 16 ans.

Federer est maintenant à 1 021 semaines, soit la plus longue séquence parmi les joueurs actifs, Rafael Nadal (837) le suit, puis vient Fernando Verdasco (791).

Lopez, quant à lui, deviendra le nouveau directeur de l’Open de Madrid l’an prochain, se joignant ainsi à James Blake (Miami) et Tommy Haas (Indian Wells) en tant qu’ancien joueur de renom à prendre la direction de tournois très médiatisés.

Heureusement, Madrid a été le théâtre du retour au jeu de plusieurs grands noms.

Juan Martin del Potro a d’abord testé son genou en double avec Kei Nishikori, puis a disputé, mercredi, son premier match de simple depuis février, à Delray Beach.

De son côté, Richard Gasquet a pris part à son premier duel de 2019 après avoir subi une opération à l’aine, en janvier.

« Tu joues plus d’un millier de matchs sur le circuit, tu finis par payer pour ça », a-t-il expliqué.

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