Anciennement la Coupe Rogers

Septembre encore le mois de Félix ; Nishikori à Drummondville 

3 octobre, 2022

Septembre a toujours été un mois prolifique pour Félix Auger-Aliassime.  

Rappelez-nous 2021 lorsqu’il qu’il avait atteint son premier carré d’as en Grand Chelem pour s’installer dans le club sélect des dix meilleurs, ou encore 2019 alors qu’il avait percé le top 20 pour la première fois. 

Septembre 2022 s’est avéré la parfaite démonstration de la capacité de Félix de continuer d’élever son tennis à un autre niveau.  

On savait tous que Félix était capable de gagner face aux plus grands. Il avait précédemment livré une chaude lutte à Daniil Medvedev en quart de finale à Melbourne, puis Rafa au quatrième tour à Roland-Garros. Cette fois-ci, c’est fait. 

Dans l’intervalle de 11 jours, ce sont les champions en titre de l’Omnium des États-Unis et de Wimbledon qu’il a vaincus. 

Félix a eu le dessus sur Carlos Alcaraz en Coupe Davis, dans un match qui illustre parfaitement l’avenir des cinq ou dix prochaines années du tennis mondial, et sur Novak Djokovic à la Coupe Laver.

Carlos Alcaraz wins a point at the Davis Cup in Valencia
Photo : Martin Sidorjak/Tennis Canada

Tout compte fait, ce sont trois numéros un qu’il a défaits en ajoutant Andy Murray en double juste avant Djoko. 

Courtois comme toujours, Félix a reconnu qu’Alcatraz rentrait de New York et que Djoko avait un problème avec un poignet qui ne l’a cependant pas empêché de jouer la semaine suivante, mais septembre demeure abondant en retombées. 

« Une des bonnes performances de ma carrière après avoir été souvent proche devant les grands, ce qui ajoute à la satisfaction », de commenter Félix.  

Septembre étant terminé, l’automne n’est pas moins prometteur pour Félix Auger-Aliassime avec comme moments forts le Masters de Bercy, une possible première présence aux Finales ATP à Turin — il est septième et huit joueurs seront retenus — en n’oubliant pas le tour du chapeau potentiel d’une troisième coupe en équipes en 2022, à l’occasion de la Coupe Davis en Espagne. 

Cadeau mérité pour Drummondville  

Parlez donc d’une excellente nouvelle, cette décision de l’ex 4e mondial Kei Nishikori de choisir le Challenger Banque Nationale de Drummondville du 13 au 20 novembre. 

Pour montrer l’excellence du Japonais, il a été finaliste de l’Omnium des États-Unis (2014) et à l’Omnium Banque Nationale (2016) et lauréat 12 fois à l’ATP. 

Le trio présidentiel formé d’Alain Caillé, Dominic Joly et Stéphan Hamel mérite ce cadeau pour leur tournoi, après les annulations causées par la pandémie. Le public aussi.  

Âgé de 32 ans, Nishikori revient d’une blessure à la hanche. Voilà un an cette semaine qu’il n’a pas participé à un tournoi ce qui explique sa glissade au 748e rang. 

Ce n’est pas une semaine, mais deux que Kei Nishikori passera au Canada. Il est aussi inscrit à Calgary la semaine avant Drummond. 

« C’est lorsque Kei a demandé des informations à propos de Calgary que Drummondville lui a été proposée, ce qu’il a accepté après qu’on eut répondu à quelques demandes, de mentionner le directeur du tournoi Richard Quirion. Ce n’est vraiment rien d’extravagant, celui-ci ayant accepté de faire des trucs pour aider le tournoi », ajoute-t-il. 

Saguenay approche 

En plus de ces nouvelles concernant Drummondville, d’autres sont à venir en provenance du Saguenay la semaine prochaine avec la convocation d’une conférence de presse en prévision du Challenger Banque Nationale du 16 au 23 octobre. 

Le tournoi en sera à sa 15e présentation. 

« Je sais que le comité (présidé par Jean Delisle) va bien », mentionne Richard Quirion qui donnera des noms la prochaine fois.

Des nouvelles de Diallo 

L’Université du Kentucky est très fière de la 2e place de leur as montréalais Gabriel Diallo au classement d’automne de l’Association de tennis interuniversitaire américain (ITA). Tennis Canada aussi, bien sûr. 

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