Anciennement la Coupe Rogers

Un bon défi dès le 1er tour pour Denis Shapovalov

5 août, 2019

Denis Shapovalov est fébrile, impatient, survolté.

Il foulera le Court Central du Stade IGA pour la première fois ce soir depuis son épique parcours jusqu’en demi-finales de la Coupe Rogers de 2017, tournoi qui avait propulsé le jeune Canadien au statut de vedette internationale et officiellement lancé sa carrière chez les professionnels.

« Ce tournoi est extrêmement important pour moi, avait-il déclaré à la presse samedi. Ma carrière a débuté ici alors ça veut dire beaucoup pour moi d’être de retour. Je ressens l’amour des fans, l’amour de la ville. J’ai très hâte d’amorcer ma semaine. »

L’athlète de 20 ans et 32e raquette mondiale débutera sa Coupe Rogers 2019 contre un adversaire redoutable, le Français Pierre-Hugues Herbert, qui ne figure que huit rangs plus bas que le Canadien au classement de l’ATP.

« C’est vrai que ça va être un gros match », a déclaré Louis Borfiga, lundi, lui qui est responsable du développement de l’élite chez Tennis Canada. « Herbert joue bien cette année donc ce ne sera pas un tour facile pour Denis. Mais comme il joue à la maison, on peut espérer que ça va bien se passer. »

D’après Borfiga, les exploits de Shapovalov en 2017 sont maintenant choses du passé et il a mis ça derrière lui. Il est maintenant temps de se concentrer sur l’édition 2019, qui sera le premier tournoi disputé par Shapovalov depuis Wimbledon, lui qui a avoué avoir eu besoin de s’arrêter quelques semaines afin de prendre du repos et de se recentrer avant de s’amener à Montréal.

« Parfois, ça peut arriver », a commenté Borfiga par rapport à cette décision de Shapovalov, qui l’a fait rater notamment le tournoi de Washington la semaine dernière. « Il a eu besoin de ce temps de repos parce qu’il avait beaucoup joué depuis un an et demi, et c’est assez compréhensible. Il est encore très jeune donc il faut une adaptation, un nouveau rythme. Il avait peut-être besoin de faire une pause pour retrouver un peu d’énergie. »

Il s’agira d’un troisième duel entre les deux joueurs lundi soir – et seulement un deuxième sur le circuit de l’ATP –, le Français de 28 ans ayant remporté leur plus récent affrontement en quarts de finale du tournoi de Montpellier au mois de février dernier sur surface dure.

« Les forces de Denis, c’est surtout sa qualité de jouer très vite, de faire des coups surprenants, a évoqué Borfiga. Je pense qu’il peut dominer l’échange, ceci étant dit Herbert va tenter de brouiller les cartes en montant beaucoup à la volée. Denis devra donc être très vigilent, notamment au niveau des passings.

« En montant beaucoup à la volée, Herbert ne donne donc pas beaucoup de rythme à un match, ce qui est toujours difficile pour un adversaire parce qu’il n’a pas le temps de bien s’adapter. Et dans un premier tour c’est souvent délicat parce qu’on a envie de taper beaucoup de balles, ce qu’Herbert ne fait pas. Ce ne sera pas évident. »

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